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Iran: Funérailles du chef du Hamas Ismaïl Haniyeh

Les funérailles officielles du chef du mouvement palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, assassiné à Téhéran dans une frappe sioniste, ont débuté tôt, ce jeudi, dans le centre de la capitale.

Le guide suprême de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, présidera la cérémonie en mémoire d'Ismaïl Haniyeh, qu'il a salué comme "un remarquable combattant de la résistance palestinienne", avant son enterrement, demain vendredi, au Qatar où il vivait en exil.

Une foule en deuil, portant des portraits du chef du Hamas et des drapeaux palestiniens, s'est rassemblée à l'Université de Téhéran, dans le centre.

L'assassinat à 61 ans du chef politique du Hamas ainsi qu'une frappe israélienne qui a tué mardi le chef militaire du Hezbollah libanais, Fouad Chokr, près de Beyrouth, font redouter une contagion de la guerre qui fait rage depuis presque dix mois dans la bande de Gaza.
Alors que toutes les tentatives de médiation ont échoué, la guerre a envenimé les tensions à travers le Moyen-Orient.
Le Premier ministre sioniste, Benjamin Netanyahu, a déclaré mercredi soir qu'Israël avait porté "des coups sévères" à ses "ennemis" ces derniers jours, en mentionnant explicitement l'assassinat de Fouad Chokr mais sans commenter l'attaque de Téhéran.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est alarmé mercredi des attaques de Beyrouth et Téhéran, qui "représentent une dangereuse escalade", a déclaré son porte-parole.

Tout comme le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken, il a plaidé pour la poursuite des "efforts" en vue d'un cessez-le-feu à Gaza, à l'heure où le Qatar, le principal pays médiateur, s'interroge sur l'opportunité de poursuivre la médiation.

Les Etats-Unis, premiers alliés d'Israël, ont affirmé que les frappes à Téhéran et Beyrouth "n'aidaient pas" à faire baisser les tensions régionales, tout en estimant qu'il n'existait pas de signe d'une escalade "imminente".